Oregon, Voyage

Au détour de la rivière… (à chanter sur l’air de la chanson de Pocahontas!)

Mardi 19 juillet

Aujourd’hui, le thème, c’est l’eau. Entre rivières et cascades, on est servis!

Début de la visite en longeant la Columbia River. Avec une vue magnifique sur cette grande rivière, notamment depuis Vista Point, ce bâtiment perdu au milieu de nulle part.

Ensuite, nous avons vu Latourell falls. On monte, on monte, dans la hauteur des chutes observées depuis le début de notre périple. Le petit sentier qui y mène, trop face (dixit poupette. pour les non-habitués des cours de récré, il faut comprendre trop facile!), constitue une micro-promenade mais les chutes sont belles.

Ensuite,  on est allé aux Multnomah falls. On a bien cru qu’on ne pourrait pas les voir, car on a mis une bonne demi-heure à trouver une place pour se garer. Mais c’aurait été dommage. Tellement haut! Tellement beau!

Vu d’en bas, c’est impressionnant. Mais avec le nombre de touristes présents sur le pont en même temps que nous, difficile de profiter!

Le guide, et les pancartes sur place, nous annoncent une promenade de 1 mile pour aller au sommet. Alors on sème les gens et on y va! 1 mile, largement faisable, même avec les enfants.

Mais qui dit hautes chutes, dit montée de MALADE!! Et avec un poussin de 13 bons kilos sur le dos, j’en ai bavé!! Il a bien essayé de marcher un peu au début, en s’aidant de son petit bâton, mais clairement ses petites pattes n’ont pas suivi! (Il faut dire que pendant ces vacances, le poussin est plutôt faignant! Et le porte-bébé fait partie des accessoires qui s’avèrent INDISPENSABLES et qu’on utilise beaucoup!) Tout ça pour dire que c’était dur. Chapeau bas à ma poupette qui « n’avait plus aucune force dans ses jambes » mais qui est quand même allée au bout. Enfin, en haut!

Point mode #1 : aujourd’hui il fait beau et chaud, j’ai donc troqué mes baskets contre mes sandalettes pour faire bronzer mes pieds encore tout blancs. J’ai regretté! J’ai vu des nanas le faire en claquettes, je ne sais pas comment elles ont fait!

Point mode #2: j’avais été prévenue, mais j’ai pu le constater de mes yeux : l’américaine est sportive. Du moins, dans la tenue! Nombreuses sont celles qu’on croise en legging court (ou long d’ailleurs) de course, débardeur fitness et baskets, même si clairement elles ne reviennent pas de faire leur jogging. Christina en ferait une attaque !!! Je ne regrette pas d’avoir emmené mes baskets, je passe presque pour une autochtone!

Revenons-en à l’ascension. Et bien on est même montés plus haut que la cascade. Mais après une courte descente qui a redonné des ailes à ma championne, on est arrivé en haut de la chute. Bon, de là, on ne voit pas bien la chute d’eau elle-même, mais on voit bien qu’on est monté super haut. Au point de départ, les gens sont encore « plus petits que des fourmis! » Tout comme les voitures qu’on aperçoit sur la photo. Poussin n’en a rien vu, il roupillait du sommeil du juste dans mon dos. Le réveiller pour le pique-nique ne fut pas une mince affaire.

Petit spot plutôt sympathique en bord de rivière pour le pique-nique justement, où nous avons tous dévoré nos vivres. Petite trempette timide des pieds, car l’eau est quand même froide! Puis… descente. D’habitude, ce n’est pas forcément ce que je préfère, mais avec mon petit poids dans le dos, j’ai quand même préféré. Plus rapide aussi. Un peu trop pour Poupette qui a glissé et est tombée. Petit bobo au genou sans gravité, mais je pense que jusqu’en bas on l’entendait hurler pleurer parce qu’elle ne voulait pas nettoyer avec juste un peu de serum.

De retour dans la voiture, tout le monde s’empaffe à l’arrière pour une sieste bien méritée le temps de retrouver les copains au Oxbow national park, le long de la Sandy river. Et là, goûter bien mérité avec pieds dans l’eau, voire baignade, acrobaties sur la plage, et même pétanque improvisée avec des galets, faute de vrai jeu! Tout ça en guettant les prises du pêcheur d’à côté. Cette rivière était très jolie. Beaucoup plus petite, calme et tranquille que la Columbia.

Et ouf! Le soleil, qui n’était pas présent de façon régulière depuis le début du voyage, semble vouloir s’installer. Il était temps!

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